18 novembre 2023

17:35 – 19:10

Amphithéâtre Painlevé

Sylvie Zucca

Sylvie Quesemand Zucca, psychiatre psychanalyste, travaille en pratique libérale avec des adolescents et jeunes adultes et, hebdomadairement dans une consultation auprès de personnes migrantes et nouvellement arrivées sur le sol français. Sylvie a travaillé 10 ans avec le docteur Xavier Emmanuelli sur les questions de précarité et de psychiatrie dans le cadre de la première cellule mobile  » psychiatrie précarité « . Sylvie Quesemand Zucca mène actuellement une réflexion sur les liens entre les flux d’images numériques et les symptômes à l’adolescence. Dans le monde adulte, elle s’intéresse de manière plus générale à la psychopathologie des faits contemporains.

Est-ce un abus de langage de parler d’énergie vitale ?

Tous les êtres ont des rythmes vitaux induits par ceux de la planète Terre. Changent-ils avec le temps ? La vie numérisée à hautes doses joue-t-elle un rôle dans la régulation ou désinhibition énergétique humaine ? Nombre de pathologies en psychiatrie expriment un surplus d’énergie, à l’opposé des dépressions sévères, où chaque pas coûte, comme si d’énergie vitale il n’y avait plus. De plus en plus, on prend en compte le patient dans sa globalité. Dans le cas d’un cancer, certes son évolution, mais aussi comment se sent le patient, son énergie, son mental. Ce que les patients, depuis toujours, appellent « bon médecin », serait-il celui qui dégage une impulsion thérapeutique particulière ? Car si la thérapie compte, la façon dont elle est abordée joue aussi un rôle.