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Il y a une limite à toute chose, et il faut toujours la dépasser.
Georges Guynemer
Il n'est pas de limite, de frontière, de garde-fou que l'on puisse imposer au temps.
Morgan Sportès
La logique remplit le monde : les limites du monde sont aussi ses propres limites.
Ludwig Wittgenstein
Depuis maintenant plus de 50 ans, les Sandales d’Empédocle ont à cœur de tenir ce rôle essentiel et déterminant d’acteur culturel, de lieu de rencontre et de carrefour d’idées.
Hervé Fischer, de l’esthétique interrogative à la peinture philosophique
Penser et imaginer, raisonner et représenter sont inséparables. Notre langage lui-même, notre syntaxe mêmes sont toujours métaphoriques. Ainsi la peinture aide-t-elle à s’interroger, à pousser le débat. La notion de frontière convoque des imaginaires aussi bien militaires que biologiques ou psychologiques, et des horizons inaccessibles. Cette exposition sur le thème de la limite vous invite à explorer vos propres horizons et à vous aventurer au-delà du visible.
Commissaire d’exposition : Marie-Laure Desjardins
L’humain cherche en permanence à dépasser ses limites, éclater les frontières du possible, dans tous les domaines. Il en est de même pour l’artiste : bois, plâtre, terre, chaque matière a ses propres règles et obéit à ses propres lois. Le sculpteur cherche à comprendre et travailler avec les limites du matériau, pour créer une image, un univers. Dans cette exposition, Joséphine s’intéresse à la figure humaine et explore cette quête infinie du dépassement de soi et de son environnement.
A l’heure où les tic-tac font leur concert dans son atelier du soir, à l’heure où les silences sont fragmentés par la déambulation d’un son, Philippe Lebru a rêvé, écrit et dessiné l’histoire de nos grandes horloges, celles qui nous parlent avec deux sons comme marchent nos deux pieds.
La performance née de la rencontre entre deux personnages comme entre deux univers qui jouent avec le temps, les horloges en accords avec la musique. Maël s’est fait médium du son du temps comme l’écriture d’un voyage statique. Vivant dans l’imaginaire de la matière abstraite, celle qui nous fait naître, exister, mourir, les grandes horloges, à la voix binaire, deviennent les musiciennes du Concerto d’un soir.
Contribuer au décodage des bouleversements en cours, être le médiateur des initiatives innovantes, répondre à davantage d’humanité face à cette crise sans précédent, les signes d’une nouvelle révolution se multiplient, qui nous convainquent de croire en l’avenir. WE DEMAIN, médiateur résolument optimiste qui veut promouvoir ceux qui osent, innovent, entreprennent.
À Pour la Science, nous pensons que la démarche scientifique est indispensable pour mieux comprendre le monde. C’est pourquoi nous nous engageons à diffuser des connaissances scientifiques approfondies, en collaboration avec les chercheurs, afin de satisfaire un public désireux d’enrichir sa culture. Le magazine Pour la Science est depuis 1977 un titre de référence de l’information scientifique internationale.
Lorsque Philippe Lebru réveille en 1993 Besançon, capitale horlogère endormie au cœur de l’arc jurassien, c’est pour jouer et déjouer les codes de l’horlogerie traditionnelle afin de penser et de créer une nouvelle manière de concevoir et vivre le temps. Horloges, montres, automates… les œuvres d’art mécanique et cinétique UTINAM offrent un temps qui dépasse sa simple mesure : un temps autonome, indépendant, libre de se répéter à l’infini. Un temps qui prend forme dans des espaces pluriels, ouverts sur le monde, intimistes, individuels ou nomades.