Intervenants

 

Manuel Morales

Manuel Morales est chercheur en sciences des données, appliquée aux secteurs de la banque et de l’investissement. Il a l’expérience de la création de valeur commerciale grâce à l’intelligence artificielle. Il a participé activement à plusieurs initiatives de transformation digitale. Manuel mène ses activités de recherche et d’enseignement à l’Université de Montréal où il est directeur du réseau FinML, dont le projet est de former la prochaine génération de professionnels de la finance et de la banque grâce à l’IA. Il est également très présent dans l’écosystème FinTech de Montréal où il agit en tant que fondateur et conseiller scientifique auprès de quelques startups et accélérateurs. Il est titulaire d’un doctorat en statistiques de l’Université Concordia. Il est professeur en mathématiques et statistiques à l’Université de Montréal depuis 2005. Il est également co-fondateur et conseiller scientifique de Projet Garambullo.

Conférence : L’IA joue-t-elle un rôle dans la préservation du patrimoine culturel immatériel ?

Garambullo : fruit sauvage, de couleur douce et violette, d’un cactus caractéristique de régions mexicaines semi-désertiques. Le semi-désert c’est une région très spécifique. On ne parle pas des régions qui sont semi-désertique mais de la région du semi-désert. « Proyecto Garambulllo » se développe au Querétaro, un petit état du centre-nord du Mexique. Cette initiative citoyenne suscite et réactive les activités culturelles communautaires qui constituent le patrimoine immatériel de la région et de ses habitants. Ce projet se veut à la fois moteur et acteur d’activités artistiques, culturelles, scientifiques qui se manifestent à travers le patrimoine culturel et culinaire. Les connaissances, les pratiques et les traditions sont intimement liées à l’écosystème semi désertique de cette région. Ce projet mobilise des technologies numériques et les outils de l’Intelligence Artificielle tant pour la collecte que pour la préservation de ce patrimoine. Les technologie numériques et l’Intelligence artificielle sont utilisées, non comme un outil au service exclusif de quelques-uns, mais comme moyen d’explorer les chemins qui bénéficient à toutes et tous ; qui bénéficient au bien commun.