Débats

L’IA pourrait-elle prendre des décisions à la place des centres de contrôle ou de l’astronaute ?

5 mai 2022 – de 10:45 à 12:15 – Amphi bleu – Modération par Michel Viso

Les astronautes doivent accorder une confiance totale à la programmation de leurs vols, qui inclut de nombreuses procédures d’autocontrôle pour se corriger elle-même, et des dispositifs d’alerte pour demander une intervention humaine. Nous assistons désormais à des vols entièrement automatisés avec des passagers-touristes sans compétence spécifique. L’intervention humaine est toujours possible, mais dans une certaine mesure seulement, en cas d’imprévu et l’intelligence humaine demeure alors assistée par l’IA. Les astronautes sont formés pour prendre éventuellement totalement le contrôle programmatique en cas d’accident majeur, tel qu’un incendie, une dépressurisation, une panne, le heurt d’un déchet spatial. Cela s’est déjà produit. Feraient-ils confiance aveuglément à une intelligence artificielle ?

Janet Kavandi

Astronaute

Julie Payette

Astronaute

David Saint-Jacques

Astronaute

Terry Virts

Astronaute

Eileen Collins

Astronaute

Jean-François Clervoy

Astronaute

Michel Viso

Exobiologiste

Que manque-t-il à l’IA aujourd’hui ?

5 mai 2022 – de 13:45 à 15:15 – Amphi bleu – Modération par Michel Viso

Le domaine de l’intelligence artificielle a traversé des périodes difficiles, notamment connues sous le nom d’« hivers de l’IA ». Mais durant la dernière décennie, nous avons assisté à une remontée spectaculaire, grâce à de nouveaux moyens combinés à des avancées scientifiques et technologiques. L’IA est aujourd’hui perçue comme une technologie habilitante, susceptible d’avoir de l’impact dans de très nombreux domaines. Elle est souvent comparée aux technologies qui ont alimenté les révolutions industrielles. Bien que de plus en plus d’applications concrètes de l’IA existent, la recherche dans le domaine est loin de s’achever. Dans quels domaines l’IA n’a-t-elle pas encore été exploitée à son plein potentiel ? Au niveau plus fondamental, quelles sont les limites des approches actuelles ? Quelles sont les voies prometteuses en recherche et quels sont les obstacles qui semblent insurmontables ? En somme, que manque-t-il à l’IA aujourd’hui ?

Michaël Chassé

Urgentiste

Érick Delage

Enseignant-Chercheur

É. Labonté-LeMoyne

Chercheure en UX

Lena Simine

Professeure de chimie

Michel Viso

Exobiologiste

Comment utiliser l’IA comme catalyseur d’innovation pour la transition énergétique ?

5 mai 2022 – de 15:15 à 16:45 – Amphi bleu – Modération par Michel Viso

L’intelligence artificielle impacte de nombreux secteurs de la société et de l’économie : reconnaissance d’images et de la parole, traduction automatique, génération d’images, etc. C’est en très grande partie, grâce aux avancées impressionnantes de ces dix dernières années en apprentissage automatique et en particulier en apprentissage profond. Dans un contexte d’électrification croissante du bouquet énergétique et de diversification des sources de production – intermittentes, variables et décentralisées – nous ne faisons que commencer à exploiter le potentiel de l’IA pour accélérer la transition vers des systèmes énergétiques interconnectés ultra efficaces et faiblement émetteurs. Les nouvelles possibilités apportées par l’IA sont sources d’innovation, mais aussi de nombreux questionnements. L’intelligence artificielle est-elle la meilleure solution pour favoriser la transition énergétique ? Comment prendre en compte les enjeux liés à la mise en œuvre de solutions en IA – comme la robustesse, les biais cognitifs et l’explicabilité – afin d’éviter un problème de manque de confiance qui peut s’avérer difficile à contrebalancer à posteriori ? Comment mettre en place un processus de certification des solutions en IA qui permettrait leur utilisation dans des domaines hautement réglementés ? Dans le but de répondre aux enjeux climatiques, comment optimiser le coût énergétique de l’opération d’apprentissage en tant que telle, en plus de celui de la collecte et du stockage des données ?

Arnaud Zinflou

Chercheur en IA

Benoit Boulet

Professeur

Fatima Amara

Chercheuse en énergétique

Odile Noël

Chef de produit

Olivier Blais

Cofondateur

Omar Zeitoun

Chef d’équipe

Patrick Jeandroz

Chef expertise

Michel Viso

Exobiologiste

Quelle sera la contribution de l’IA et des technologies numériques pour rendre l’agriculture plus durable ?

6 mai 2022 – de 09:15 à 10:45 – Amphi bleu – Modération par Estelle Honnorat

L’intelligence artificielle améliorera-t-elle les performances de l’agriculture ? Avec quelle précision peut-on prédire les impacts environnementaux, suivre l’évolution des organismes, ou prévenir les maladies ? Les robots, les capteurs de données et les autres outils de diagnostic fournissent de plus en plus de données aux producteurs agricoles mais sont-elles utiles et valorisées ? Y aurait-il des avantages à mutualiser les données dans le secteur agricole ?

Yacine Bouroubi

Professeur

Nicolas Deschamps

Président

P. La Roche-Audette

Directeur des affaires

Pierre Otis

Cofondateur d’Agrisoft

Ingrid Peignier

Ingénieur

Sophie Rochefort

Directrice R&D

Estelle Honnorat

Réalisatrice et journaliste

Comment les applications de l’IA peuvent-elles améliorer la vie des Québécois et des Canadiens ?

6 mai 2022 – de 16:00 à 17:15 – Amphi bleu – Modération par Michel Viso

Des smartphones aux chatbots en passant par la prédiction du pliage des molécules de protéines, l’IA est une technologie qui transforme déjà de nombreux aspects de notre vie. Elle a déjà été intégrée dans un certain nombre d’applications et nous nous attendons à ce qu’elle soit encore plus présente dans les années à venir. Comment ces applications vont-elles changer nos vies ? Quels sont les domaines de notre société qui en bénéficieront le plus ? Verrons-nous des améliorations dans la vie de tous les Canadiens ou le bénéfice sera-t-il limité à une entité ?

Valérie Bécaert

Directrice scientifique

Marc Bellemare

Chercheur senior

Gheorghe Comanici

Chercheur en IA

Simon Lacoste-Julien

Professeur agrégé

Shibl Mourad

Chef d’équipes

R. Tachet des Combes

Chercheur en IA

Michel Viso

Exobiologiste

L’IA inventera-t-elle les métiers de demain ?

7 mai 2022 – de 09:15 à 10:45 – Amphi bleu – Modération par Gautier Depambour

La tendance actuelle dans les filières de formation universitaire et professionnelle est de développer les disciplines et d’ajuster les quotas d’étudiants en fonction des prévisions de l’emploi. Ce pragmatisme est certes légitime du point de vue des besoins de l’économie et de l’offre d’emplois aux nouveaux venus sur le marché du travail. Cependant est-ce prudent par rapport à l’importance de la recherche fondamentale dans le développement des connaissances et leurs applications dans des sociétés qui évoluent de plus en plus rapidement ? L’IA peut-elle anticiper les bouleversements des comportements sociaux qui modifient constamment la demande ? Est-elle capable de prédire l’émergence de nouveaux métiers et la disparition de certains autres ? Est-elle capable d’inventer un avenir ? Peut-elle le rendre inéluctable ?

Adnane Baddouh

Doctorant en économie appliquée

Maelenn Corfmat

Doctorante en Droit

Patricia Gautrin

Doctorante en éthique de l’IA

Jean-Maxime Larouche

Candidat au doctorat

Raphael Zerbato

Doctorant en économie

Gautier Depambour

Doctorant

Comment rendre l’IA vraiment démocratique ?

7 mai 2022 – de 10:45 à 12:15 – Amphi bleu – Modération par Cécile Petitgand

Le dialogue autour de l’intelligence artificielle demeure encore trop élitiste. Termes complexes, débats d’experts, questionnements éthiques entre académiques… Mais comment replacer l’IA et les données au cœur d’un échange pluraliste, réellement ouvert et accessible pour le plus grand nombre ? La table ronde organisée par les Fonds de recherche du Québec réunira des citoyennes et des citoyens pour entamer un nouveau départ autour du dialogue sur l’IA et les données. Comment s’assurer que des populations diverses comprennent les fondements de l’IA, leurs impacts et leurs enjeux ? Comment garantir que ces technologies sont développées en réponse aux besoins des personnes et des communautés et au service de l’intérêt public ? Quelles sont les bonnes pratiques pour soutenir la participation effective des citoyennes et des citoyens aux projets de valorisation des données ? Voici quelques-unes des questions qui viendront alimenter les discussions de cette table ronde et les échanges avec le public.

Frédéric Bouchard

Professeur de philosophie

Carole Jabet

Directrice scientifique

L. K. Kouatchet Ziemi

Etudiant en géographie

Cécile Petitgand

Coordonnatrice

Catherine Wilhelmy

Responsable du partenariat

F. William Croteau

Directeur stratégie

I.A., jeux vidéo, recherche interdisciplinaire : ingrédients d’une vie numérique riche et responsable ?

7 mai 2022 – de 14:30 à 16:00 – Amphi bleu – Modération par Carl Edwin

No-code ou Low code est une tendance technologique permettant aux gens de créer des applications logicielles avec des interfaces accessibles au lieu de devoir écrire des lignes de code. En 1995, il y avait 31 000 pages web sur l’internet. Aujourd’hui, il y a des dizaines de milliards de pages. L’une des principales raisons en est la démocratisation des outils accessibles qui ne nécessitent pas de compétences techniques pour lancer un site web. Au cours des cinq dernières années, on a constaté une forte tendance à ce que les jeux vidéo fassent participer les joueurs dans le cadre de l’expérience de jeu, soit par le biais de fonctionnalités de contenu généré par les utilisateurs, soit en tant que vecteur social. Au cours de cette période, l’industrie a appris à tirer le meilleur parti de l’apprentissage profond ou de l’apprentissage par renforcement pour aider les créateurs de jeux ou ouvrir de nouvelles expériences de jeu. Au cours des cinq dernières années, la plupart des travaux sur l’IA ont porté sur la création d’algorithmes sophistiqués basés sur des ensembles de données existants. Ces algorithmes ont atteint un niveau de maturité qui ouvre la possibilité de créer de nouveaux comportements basés uniquement sur l’ingénierie des données. Les mondes virtuels ont été un terrain de jeu de choix pour développer et affiner l’IA avant de l’appliquer dans le monde réel. La communauté académique a pris conscience de l’importance de la recherche interdisciplinaire, avec des réalisations marquantes comme la création de l’OBVIA (Observatoire international sur les impacts sociétaux de l’IA et du numérique) en 2019 ou la subvention AUDACE du FRQ qui encourage la recherche interdisciplinaire en 2017. L’industrie du jeu vidéo est l’exemple parfait d’une activité interdisciplinaire, car un jeu vidéo est l’alchimie du design, de la programmation, de l’art, des sciences sociales, etc. Et si l’IA et les jeux vidéo renforçaient leurs limites au sein d’un écosystème interdisciplinaire mature ? Et si l’état de l’art de l’IA et le savoir-faire de l’industrie du jeu vidéo offraient des outils de création de contenu plus accessibles pour peupler des mondes virtuels ouverts et riches ? Et si c’était la prochaine évolution de l’IA et des jeux vidéo ? Montréal, la province de Québec et le Canada s’appuient depuis longtemps sur ces disciplines. Et si ces changements étaient déjà en train de s’opérer ici et maintenant ?

Janice Bailey

Directrice scientifique

Maude Bonenfant

Professeure

Philippe Gagnon

Chef de la technologie

Yves Jacquier

Directeur Exécutif

Ben Mattes

Directeur

Carl-Edwin

PDG