Les intervenants

Patrick Timsit


Biographie

La carrière cinématographique de Patrick Timsit débute véritablement en 1990, avec un petit rôle dans Une époque formidable… de Gérard Jugnot. Deux ans plus tard, il confirme ses talents de comédien et devient vraiment populaire avec La Crise de Coline Serreau. Une prestation attachante qui lui vaut d’être nommé au César du Meilleur second rôle masculin. Après la comédie à succès Un indien dans la ville (1994), Timsit fait une tentative dans le polar avec Passage a l’acte (1996) et Le Cousin (id.; nomination au César du Meilleur acteur), mais il revient vite à un genre plus léger, en témoignent ses rôles dans Pédale douce (1997, nomination au César du Meilleur acteur), Paparazzi (1997), Le Prince du Pacifique (2000) ou encore L’Art (délicat) de la séduction (2001), réalisé par Richard Berry. Populaire à l’écran, Patrick Timsit ne tarde pas à s’essayer à la réalisation. On lui doit ainsi les comédies Quasimodo d’el Paris (1998), Quelqu’un de bien (2002) et L’ Américain (2003). En 2008, il est L’Emmerdeur de Francis Veber dans l’adaptation de la pièce qu’il jouait trois ans auparavant sur les planches. En 2012, après avoir participé au lucratif Sur la piste du Marsupilami d’Alain Chabat, il tient l’une des deux têtes d’affiche de Stars 80, porté par une myriade de vedettes de la chanson. L’année suivante, il kidnappe le chanteur Dave dans la comédie tendre Une chanson pour ma mère, puis côtoie le jeune chanteur et humoriste Max Boublil dans Prêt à tout. Second rôle dans Robin des bois, la véritable histoire, La Dream Team, Dalida et Gangsterdam, Patrick Timsit reprend en 2017 son personnage d’Antoine Miller dans Stars 80, la suite. En 2019, il campe le père des soeurs jouées par Leïla Bekhti et Géraldine Nakache dans l’émouvant J’irai où tu iras également réalisé par la seconde.

Conférence : Peut-on concilier urgence et insertion ?

L’urgence sociale décrit une méthode de « l’aller vers » celles et ceux parmi les plus exclus, vivant en rue, qui ne demandent plus rien et qui sont dans l’incapacité d’aller vers les services d’aide. De l’urgence de la réponse aux besoins immédiats de ces personnes au temps long nécessaire à la mise en place d’un accompagnement individuel pour envisager des solutions de sorties de rue, de quel temps disposons-nous ? Les acteurs des Samusociaux nationaux et du Samusocial International doivent intervenir dans une temporalité adaptée à chaque individu, qui se heurte à des temporalités plus systémiques liées aux exigences de résultats, d’insertion, d’adéquation à des cadres normatifs et des politiques publiques éloignées des spécificités des personnes, enfants ou adultes, en situations d’exclusion. Comment aborder, alors, ces temps de l’urgence sociale ?