Les intervenants

Carlos-Antonio Rosillo


Biographie

Carlos-Antonio Rosillo est né en 1965, à Paris. Il mène des études au sein de la prestigieuse école des Hautes études commerciales, HEC. Une fois diplômé, il commence à travailler en tant que consultant en stratégie pour le cabinet de conseil américain Strategic Planning Associates. Il rejoindra plus tard la Banque Bruxelles Lambert France au poste de chargé d’affaires au sein du département des affaires industrielles et financières. C’est en 1992 que l’aventure Bell&Ross commence. Un projet de longue date, partagé avec son ami d’enfance et associé, Bruno Belamich. Carlos devient alors président directeur général et co-fondateur de la société. Une passion commune, celle de l’horlogerie. Un objectif, celui de créer des montres parfaitement adaptées à un usage professionnel. Une volonté, répondre aux exigences militaires les plus strictes où chaque détail a son sens, sa fonction, pour que l’essentiel ne laisse jamais la place au superflu. L’année 1994 marque la concrétisation de ce beau projet avec la commercialisation des premiers modèles Bell & Ross. Parfaitement adaptée aux besoins professionnels, la montre-instrument de Bell & Ross est depuis devenue un emblème reconnu et adopté par de nombreux corps d’élite, le RAID (Recherche, Assistance, Intervention, Dissuasion), le Groupe d’intervention de la gendarmerie nationale (GIGN), l’Armée de l’air française… Carlos-A.Rosillo a reçu le 18 septembre 2012 au sein de l’Hôtel national des Invalides les insignes de chevalier de la légion d’honneur du Général Baptiste, directeur du musée de l’Armée.

Conférence : Que nous montrent les montres ?

Les horlogers depuis toujours, façonnent les mécanismes les plus novateurs pour offrir la précision autour du cadran… mais que mesurent-ils exactement ? Hier objets scientifiques, indispensables aux navigateurs, les chronomètres ont aujourd’hui, semble-t-il une toute autre vocation. La montre est devenue, plus que jamais, le symbole d’un art de vivre, représentation de savoir-faire délicats, d’un statut social, d’un accès à une certaine mesure du temps… du privilège de choisir son temps. Posséder une montre qui a demandé plusieurs mois de travail à l’établi donne un peu l’illusion à son propriétaire, d’acquérir la sève du temps, celle de l’horloger qui a offert le sien à façonner les rouages et les décors de la pièce d’exception. Certains horlogers ont désormais d’autres messages que celui de la mesure, ils arrêtent le temps et le réactive à la demande ou encore annoncent pouvoir le ralentir… Les montres ne sont-elle pas devenues messagères d’une autre mesure, révélant les enjeux de nos sociétés, ne se jouent-elles pas du temps ? Rencontre avec des horlogers traditionnels et spécialistes des sciences horlogères.