Intervenants

 

4 décembre 2025

11:45 – 12:30
Amphi Grand Kursaal

Nicolas Gauvrit

Nicolas Gauvrit a une triple formation en mathématiques (Ecole Normale Supérieure de Lyon), en psychologie (Université Paris-Saint-Denis) et en sciences cognitives (Ecole Polytechnique/Ecole des Hautes Etudes en Sciences Cognitives). Il poursuit des recherches sur le raisonnement humain à l’Ecole Pratique des Hautes Etudes à Paris. Il est membre de la Société Française de Statistique et de l’Association Française pour l’Information Scientifique. Il est l’auteur d’une centaine d’articles et de 12 ouvrages de diffusion scientifique. Il s’est exprimé dans divers médias ces dernières années sur l’utilisation de la statistique, les différences hommes-femmes, le raisonnement et l’intelligence (France Culture, France Inter, Europe 1, Le Monde, Slate, Pour la Science, National Geographic…).

 

Peut-on tout retenir ? Les limites de la mémoire

Certaines personnes semblent pouvoir mémoriser des textes interminables sans que les limites de la mémoire humaine ne soient jamais atteintes. Des chauffeurs de taxis londoniens connaissant toutes les rues de leur ville à ceux qui apprennent par cœur des décimales de pi si nombreuses qu’il faut des heures pour les réciter… il doit pourtant bien exister une limite à cette accumulation ? Nous commencerons par différencier plusieurs types de mémoire : mémoire de travail, mémoire à court terme, mémoire épisodique… et nous verrons que chacune à des limites spécifiques, qui s’expriment de manière très différente. Pour certaines, c’est la complexité qui prévaut, ou la durée. Pour d’autres, c’est la précision qui souffre d’abord. Ce qui est certain, c’est que les champions de mémoire, d’un type ou l’autre, réalisent des prouesses qui n’ont pas fini de nous surprendre.